La dépendance à la connectivité : impact psychologique du smartphone

Il est devenu presque impossible d’imaginer la vie sans les smartphones. En effet, nous consultons nos smartphones en moyenne 150 fois par jour, selon l’institut de recherche américain KPCB. Non seulement ils sont devenus le prolongement de notre main, mais aussi celui de notre cerveau. On parle même de l’existence du « syndrome de la vibration fantôme« . Mais avez-vous déjà songé à l’impact psychologique réel de cette omniprésence ?

Avec l’apparition de cette connectivité constante, nos cerveaux sont soumis à une surcharge d’informations. Nous ressentons constamment le besoin de rester connectés, de peur de manquer quelque chose d’important. Cela peut engendrer un sentiment d’anxiété nommé « FoMO » (Fear of Missing Out), qui peut à son tour entraîner des troubles du sommeil, du stress, voire même une dépression.

Respecter son sommeil : l’interférence du smartphone dans nos cycles de repos

Selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance, près de 83% des Français gardent leur smartphone allumé la nuit dans leur chambre. En plus d’être une source potentielle de distraction (et donc d’insomnie), il a été prouvé que la lumière bleue émise par les smartphones perturbe la production de la mélatonine, l’hormone qui régule le sommeil.

Autrement dit, le simple fait de consulter son smartphone avant de se coucher peut retarder l’endormissement et modifier la qualité du sommeil. Et un repos insuffisant n’est pas sans conséquences sur le bien-être et la santé mentale.

Pistes et solutions pour se libérer de l’invasion technologique

Face à cette situation, il est important d’adopter des mesures pour se libérer de cette dépendance numérique. Le respect des moments de déconnexion est primordial. Par exemple, mettre en place une « heure d’arrêt » quotidienne où nous éteignons nos appareils peut être une solution.

D’autre part, de nombreux outils sont disponibles pour nous aider à mieux gérer notre usage des smartphones. Les applications de suivi du temps d’écran sont de plus en plus répandues et nous permettent de surveiller notre consommation et d’instaurer des limites.

Au final, l’utilisation d’un smartphone en elle-même n’est pas mauvaise. Il est toutefois nécessaire d’apprendre à l’utiliser de manière responsable et à en comprendre les impacts. Le smartphone est une fabuleuse invention, mais il ne doit pas devenir un ennemi de notre santé mentale.

N’oublions pas : c’est l’usage excessif et inapproprié de la technologie qui peut devenir un problème, pas la technologie elle-même.